lundi 24 octobre 2011

Breezy, film d'auteur méconnu de Clint Eastwood, reste sa plus belle réussite intimiste à ce jour.



Pourquoi parler de ce film méconnu de Clint Eastwood ? Parce qu'il fut un grand coup de cœur pour le jeune adolescent que j'étais lors de sa découverte, étonné par ce long-métrage d'essence et de sensibilité européenne (et pourtant signé par un cinéaste considéré par la presse bien-pensante comme bas-du-front, conservateur et rétrograde, paradoxe ultime). Qu'il soit très peu connu encore aujourd'hui ne m'étonne d’ailleurs pas, cela prouve qu'il reste marginal, durablement en dehors de la grosse machinerie commerciale hollywoodienne habituelle. 

L’une de mes plus grandes joies de cinéphile consiste souvent à scruter en long, en large, et en travers l’expression d’étonnement qui se produit invariablement sur le visage d’un cinéphage fan de Clint Eastwood lorsque j’évoque le film Breezy : désappointé, pensant maîtriser le sujet en me citant les plus émouvants longs d'Eastwood (et surtout les plus médiatisés tels Million dollar baby, Sur la route de Madisson, Un monde parfait et Honkytonk man), il ne peut que reconnaître son ignorance et cette impardonnable lacune. Dépité, il n’a plus comme autre objectif dans la vie que de visionner le film au plus vite. Viennent enfin les moments de reconnaissance, lorsque mon interlocuteur me remercie de lui avoir permis de combler cette grave faille. Ce paradoxe est lié, dans le cas de Breezy, à son exploitation qui fut chaotique et, pour tout dire, totalement scandaleuse, notamment en France. Troisième opus du réalisateur Eastwood après Un frisson dans la nuit et L'homme des hautes plaines, le long-métrage sortit en 1973 aux USA dans seulement quelques salles, et à Paris, le 26 mars 1975, dans une seule ! Ce traitement ahurissant et commercialement suicidaire de la part de la production s’explique par le conflit larvé qui naquît entre les studios d’Hollywood et le réalisateur, lorsque celui-ci refusa d’assurer à la fois la réalisation et le premier rôle masculin, considérant qu'il était de toute façon trop jeune pour incarner le quinquagénaire Frank Harmon. Les studios de production réagirent négativement en refusant de dépenser de l’argent pour la promotion et la diffusion en salle de ce film classé cinéma d’auteur et donc si éloigné de ce qu'Eastwood était censé faire pour atteindre le succès au box-office, à savoir des films policiers ou westerns dont il tiendrait le premier rôle. Il n’y eu même pas d’affiche promotionnelle de créée, probablement une première dans l’histoire du cinéma contemporain (l’affiche très médiocre qu'on peut trouver aujourd'hui sur le Net fut réalisée bien après la période initiale d’exploitation). Le film n’était donc pas bien parti pour faire du chiffre. Et son caractère intimiste déconcertant les premiers fans d'Eastwood (plus habitués à le voir s'investir dans des films d'action) acheva d’en faire un échec commercial.  

Breezy est pourtant de nos jours considéré par beaucoup comme l'un de ses meilleurs longs-métrages (sinon le meilleur), et le plus romantique, 20 ans avant le gros mélo Sur la route de Madison (dont il n’épouse heureusement pas le coté larmoyant). La richesse des thèmes évoqués rivalise avec l’extrême qualité des dialogues, et achève de faire du film une pièce de choix (là où, dans d’autres mains aux gestes moins subtils, nous n’aurions obtenu au final qu'une poussive bluette). La mise en scène est d'une élégance et d'une sobriété rares, uniquement au service des deux comédiens dont elle sait retranscrire les murmures ou les silences, mais aussi l'humour. Cette belle œuvre intimiste procure au spectateur qui a la chance de la visionner une sensation de grand calme intérieur et de plénitude. Même si certains thèmes sombres y sont abordés, on ressort de ce film presque réconcilié avec le monde chaotique des humains, ce qui n’est pas la moindre de ses qualités. Les images y sont particulièrement léchées, le directeur de la photo Frank Stanley ayant su tirer partie de la belle lumière Californienne, tout en peaufinant aussi les scènes de clair-obscur. Le projet fut initialement proposé par une scénariste venant de la télévision, Jo Heims, qui lui insuffla sensibilité féminine et force des sentiments, sans tomber dans le mélo. Les deux interprètes principaux y rivalisent de talent, le réalisateur ayant en effet pu compter sur l'immense William Holden pour le rôle de Frank, et pour le rôle-titre de Breezy, sur Kay Lenz, perle rare âgée de 20 ans et quasiment débutante. 


La décision de la commission de censure américaine n’aida pas le film à l’époque en exigeant pour lui le classement « Adultes » qui limita considérablement sa diffusion, au grand désespoir de l’éclectique Clint qui espérait bien toucher beaucoup d'ados avec cette histoire d'amour singulière entre une jeune hippie californienne débordant de vie et d'optimisme et un quinquagénaire misanthrope. Il y a certes une ou deux scènes d’amour où Kay Lenz apparait dénudée, mais celles-ci sont abordées d’une manière extrêmement poétique et respectueuse de l’actrice. Une occasion supplémentaire de constater la grande pudeur d'Eastwood et le respect qu'il porte à ses comédiens quand ceux-ci s’impliquent en toute sincérité. Le film est disponible depuis mai 2007 en DVD dans une belle copie avec version originale sous-titrée (à privilégier bien sûr) ainsi qu'en médiocre version française au doublage affligeant (à éviter). Et il connut aussi une nouvelle sortie dans les salles de cinéma françaises le 27 février 2008, 33 ans après sa première présentation confidentielle. On imagine ce qu'aurait pu donner la carrière de Clint Eastwood si Breezy avait bénéficié au départ des mêmes chances que d’autres productions, l’amenant fatalement au succès commercial. Probablement qu'alors le beau ténébreux aurait enchaîné avec d’autres œuvres intimistes, et aurait creusé le sillon du film d’auteur, plutôt que de revenir sur la voie du grand public et du rendement, avec une longue série de films commerciaux : La sanction en 1975 (action), Josey Wales hors-la-loi en 1976 (western classique), L'Épreuve de force en 1977 (action), Bronco Billy en 1980 (western contemporain), Firefox, l'arme absolue en 1982 (film de guerre).

UN SCÉNARIO ATTACHANT  Edith Alice Breezerman (surnommée « Breezy ») est une jeune marginale issue de la culture Woodstock, telle qu’on pouvait en rencontrer beaucoup en Californie au début des années 70 (bien qu‘elle ne soit pas une marginale sans foi ni loi : il lui reste des valeurs morales, elle prend soin de sa santé et refuse les drogues). Sans attaches (ses parents sont morts dans un accident de voiture cinq années auparavant), elle passe de lits en lits au gré de ses rencontres d’un soir avec des jeunes post-adolescents de son âge, « freaks » comme elle.
                                               
                           Breezy, l’impudique jeune hippie détachée de tout

Au début du film, elle est prise en stop par un pervers quinquagénaire qui manque de la violer, et auquel elle parvient à échapper. Pas traumatisée pour autant, elle s’invite dans la voiture d’un autre quinquagénaire qui se rend en bas de la vallée, au légendaire Laurel Canyon (l’un des berceaux des hippies de Californie auquel le musicien John Mayall a d’ailleurs consacré un célèbre disque en 1969, Blues from Laurel Canyon). Le conducteur dâge mûr, c’est Frank Harmon, fraîchement divorcé, et au train de vie petit-bourgeois. Lors de leur premier contact la jeune Breezy surprend Frank par son discours insolite, parfois provocateur mais aussi imprégné de réflexions métaphysiques peu en accord avec la futilité qui semble émaner d’elle au premier abord. Extrait du dialogue lors du trajet en voiture :

Elle : (après avoir relaté l’épisode de la tentative de viol par le conducteur pervers) Ça semble stupide de monter avec un autre étranger après cette histoire, mais on ne peut pas se méfier de tout le monde ! Et puis, vous êtes plus beau que lui ! (Regard interloqué de Frank) C’est vrai, les gens sont gentils, au fond. C’est comme Bruno… Hier soir, j’étais à la rue, sous la pluie. Lui, qui ne me connaissait ni d’Adam… ni d’Eve, eh ben il m’a emmenée dormir chez lui. Mais ça manquait de dentifrice. Ma bouche sent la vieille semelle.  
Lui : Ça ne vous ennuie pas de raconter tout ça à un parfait étranger ?
Elle (avec un petit air narquois) : Vous êtes parfait ? 
(et, plus loin) Etes-vous marié ?
Lui : Non. Il y a peu de demande de nos jours pour un vieux fumeur décrépit au bord de la tombe.
Elle : C’est dommage. Vous devriez, avec cette belle et grande maison.
Lui: J’aime être seul.
Elle : Pas moi. J’aime trop les gens. Mais c’est le problème de nos jours. Les gens ne s’aiment plus. Vous croyez que Dieu est mort ?
Lui : Quoi ?
Elle : Dieu. Vous croyez qu’il est mort ?
Lui : Je ne le savais même pas malade.
Elle : J’y ai beaucoup pensé ces derniers temps. Vous croyez qu’il y a vraiment quelqu’un là-haut ? Enfin, franchement ! Non, je suis arrivée à une conclusion beaucoup plus simple que ça. Mettons que Dieu soit vraiment la conscience de l’homme. Ce serait flippant, non ? Car si c’est vraiment le cas alors il doit être vraiment mourant.

Frank Harmon et Breezy en promenade sur le port

Après ce voyage en stop, les deux protagonistes de l’histoire vont à nouveau se rencontrer plusieurs fois au domicile de Frank, au cours de scènes savoureuses où l’humour n‘est pas absent et fait souvent mouche. Et ce qui devait arriver arriva. Breezy fait fondre le quinquagénaire réticent qui tombe enfin dans ses bras, à l‘occasion d’un petit aller-retour au bord de la mer qui donne lieu à une scène romantique et drôle, où Breezy, dans le fracas majestueux des vagues immenses de l’océan pacifique, offre son premier baiser avec un naturel désarmant. Reste ensuite le plus dur pour Frank : gérer cette relation naissante qui le bouleverse fortement.

Frank Harmon (William Holden)
LA CONSCIENCE INQUISITRICE DE L'HOMME DE 50 ANS  Ce moment crucial du film où les deux protagonistes que tout oppose vont enfin tomber dans les bras l’un de l’autre permet à la scénariste Jo Heims d’aborder son sujet principal, à savoir : les tourments et la culpabilité d’un homme de 50 ans vivant une histoire charnelle et amoureuse avec une jeune fille 30 ans plus jeune que lui, et le délétère poids du regard des autres sur cette relation. Frank nous est présenté au début du film comme quelqu’un ayant rendu les armes. Il ne croit plus en l’amour, ne veut plus s’engager. Solitaire, il n’est pas pour autant dans un désert affectif. Adepte de rencontres sans lendemains avec de charmantes femmes bourgeoises dont il s’empresse de jeter le numéro de téléphone après un nuit d’amour, il semble néanmoins plus attaché à Betty (Marj Dusay), une trentenaire qui reste dépitée par le manque d’engagement de son amant, ce qui la pousse à porter son dévolu sur Charlie, un homme de la génération de Frank plus disposé que lui à assumer une relation durable. Frank en ressent de l’amertume mais reste fidèle malgré tout à son positionnement initial : « Pas d’attache, pas de contraintes, une grande liberté ».

Le regard gênant du couple d’amis Nancy (Shelley
Morrison) et Bob (Roger C. Carmel)
 
Ces préceptes volent en éclats avec sa rencontre de Breezy, et Frank s’en accommode plus facilement que prévu. Mais le regard des autres est impitoyable. Comme celui, maladroit, de son couple d’amis Nancy (Shelley Morrison) et Bob (Roger C. Carmel) qui le ramène malgré lui à sa vie d’avant (le couple a connu Frank marié avec une femme de sa génération, celle à qui il doit maintenant une pension alimentaire). L’image de Bob lui renvoie la sienne, tel un miroir impitoyable, et le confronte à son propre physique d’homme plus tout à fait jeune, même si celui de Bob est de ceux qui ont renoncé, contrairement à Frank. Et le personnage de Nancy, mais encore plus celui de son ex-femme Paula (Joan Hotchkis) symbolisent quant à elles le regard inquisiteur de sa propre conscience. Une scène est particulièrement réussie, et très cruelle pour Frank, lorsque celui-ci, dînant dans un grand restaurant chic avec sa jeune maîtresse hippie tels deux amoureux transis, est malencontreusement abordé par Paula qui lui rappelle par un rire caustique et un regard moqueur tout ce qu’on peut éventuellement penser de mal à la vision de leur couple (et tout ce qu’éventuellement lui-même pense finalement de cette relation). C’est cette lutte à laquelle Frank va être confronté jusqu’à la fin du film, concernant ses sentiments sincères et purs vis-à-vis de Breezy, et le regard de procureur que sa propre conscience lui impose.

Petit embarras pour Frank lorsqu'il se retrouve avec Breezy en public

Edith Alice Breezerman surnommée Breezy
DE FRANK ET DE BREEZY, LE PERSONNAGE LE PLUS SOLIDE N’EST PAS CELUI QU’ON CROIT  Au début du film, Frank apparaît bourru, ours solitaire, non dénué de charme mais trop souvent taciturne (avec un « petit nuage noir en permanence au dessus de sa tête » dixit Breezy). Mais il incarne surtout la stabilité sociale, l’expérience des hommes mûrs, la force physique, le principe de réalité face aux utopies fantaisistes. Breezy est menue et fragile, malicieuse et inconsciente, ayant démesurément foi en la vie. Elle incarne surtout l’inconséquence de la jeunesse et son possible fourvoiement. Pourtant, lorsque le couple d’amants sera confronté à ce qui le menace, c’est-à-dire le regard moqueur des autres mais aussi le jugement inquisiteur de leur propre conscience, la force de résistance et l’appétence au combat ne viendront pas d’où l’on pensait qu’elles viendraient (à savoir du robuste quinquagénaire) mais bien de la frêle hippie post-adolescente. C’est Breezy qui persiste et signe envers et contre tous, elle qui apporte pour deux toute sa puissante foi en l’amour. C’est grâce à la force communicatrice de la jeune Breezy que Frank arrivera en grande partie à dépasser les problèmes qui se posent à lui et manquent de le faire chavirer (même si le destin funeste de son ancienne amante Betty jouera lui-aussi un rôle important dans sa décision finale, au détour d’une scène à l’hôpital particulièrement émouvante et sobre). Clint Eastwood et sa scénariste ont sans doute voulu souligner la profonde mutation qui était en cours en ce début des années 70 concernant les rapports hommes-femmes, et le statut que celles dites « du sexe faible » allaient petit à petit acquérir au fil des années, renversant ainsi certaines valeurs ancestrales, à tort ou à raison. 

La très belle scène du parc où Breezy et Frank accompagnés de leur chien passent un agréable moment bucolique est assez explicite :

Elle : C’est la meilleure journée de toute ma vie !
Lui : Tu es facile à contenter. Je t’envie.
Elle : Je t’aime. 
Lui : J’ai plus de deux fois ton âge, petite.
Elle : Formidable, tu sais compter !
Lui : Ce n’est pas important ?
Elle : Pourquoi toutes ces histoires avec l’âge ? Tu es juste là depuis plus longtemps que moi. 
Lui : Tu as tout compris, hein ?
Elle :  Non, pas du tout ! Je comprendrai les gens plus âgés lorsque j’aurai leur âge. (Puis, dépitée) C’est comme ça que ça se passe, Frankie ? On commence à croire son miroir et à oublier ses sentiments, parce qu’ils semblent ridicules à coté de l’aspect extérieur ? C’est ça ? Est-ce que vieillir, ça veut dire se sentir ridicule ? Qu’y a-t-il à espérer, si on ne peut plus aimer et être aimé  ? Je ne laisserai jamais cela m’arriver !
Lui : Personne ne devrait laisser cela lui arriver !

The lovers in the park (I'm bilingue. Si.)

Le dialogue de la scène suivante au restaurant, où les deux amants vont dîner avant de croiser le regard moqueur de l’ex-femme de Frank, est aussi assez instructif :

Lui : Tu sais, tu m’inquiètes.
Elle : Vraiment ? C’est encourageant.
Lui : Breezy, même si tout est aussi moche que possible, tu sembles toujours trouver quelque chose de bien. Tu aurais probablement trouvé du bon chez Attila. Mais chérie, il y a des choses qui sont vraiment mauvaises. Et il y a des gens qui sont réellement pourris. Si tu ne l’acceptes pas, tu ne peux pas te protéger.
Elle : De quoi ?
Lui : De la réalité. Un jour, la réalité surgira et te jouera un sale tour. Je ne suis pas sûr que tu survivrais.
Elle : Le nuage noir est de retour.
Lui : Tu ne m’écoutes pas ?
Elle : Mais si. J’aimerais juste que tu parles d’autre chose. Comme de cette journée merveilleuse. C’est aussi la réalité. Je n’ai pas rêvé.
Lui: Non, tu n’as pas rêvé.
Elle : Et toi ? C’était réel pour toi aussi ? 
Lui : (souriant, ironique et vaincu) Parfois Edith-Alice, tu me fiches une peur bleue.


Breezy est heureuse. Et pis c'est tout !
Au-delà d’une très belle photographie comme je l'ai précisé plus haut, le film est aussi particulièrement bien servi par la mélancolique musique de Michel Legrand qui apporte un plus indéniable, notamment grâce à la chanson Breezy’s song interprété par Shelby Flint, qui entraîna deux nominations aux Golden Globes 1974 : meilleure musique et meilleure chanson originale. Ainsi que le meilleur espoir féminin pour Kay Lenz, et pour cause : c’est bien elle finalement le clou du spectacle, la stupéfiante révélation que la subtile caméra d’Eastwood sut magnifier. Sa fraîcheur, son humour, ses mimiques, son authenticité et sa beauté restent les puissants atouts qui font de Breezy l'un des diamants méconnus de l'histoire du 7ème Art. On aurait d’ailleurs pu penser que ce début de carrière prometteur ouvrirait une voie royale pour la jeune actrice. Malheureusement, l’échec commercial du film la condamna à se tourner vers la télévision (on ne rigole pas à Hollywood). Si bien que la petite Kay se transforma radicalement avec les années en devenant une femme mûre au look artificiel de poupée Barbie, s’abîmant irrémédiablement dans des soap-operas stéréotypés et aseptisés diamétralement opposés à la grâce précieuse dégagée dans Breezy. Quel terrible gâchis pour ce talent prometteur ! Mais c’est le destin… comme aurait certainement dit le taciturne Frank avec son petit nuage noir au-dessus de la tête.


                                  BANDE ANNONCE DU FILM                               


CHANSON GÉNÉRIQUE DU FILM (SIGNÉE MICHEL LEGRAND)


BREEZY
Réalisation : Clint Eastwood
Avec William Holden, Kay Lenz, Roger C. Carmel, Marj Dusay, Joan Hotchkis, Jamie Smith-Jackson, Dennis Olivieri, Norman Bartold, Lynn Borden, Shelley Morrison, Eugene Peterson, Jack Kosslyn, Don Diamond, Scott Holden, Lew Brown, Richard Bull, Buck Young et Clint Eastwood (en figurant)
Scénario : Joe Heims
Photographie : Frank Stanley
Montage : Ferris Webster
Musique : Michel Legrand
Une production Universal - Etats-Unis
Durée : 1H42mn
Sortie en salles le 18 novembre 1973 à New York
et le 26 mars 1975 (puis le 27 février 2008) à Paris
Disponible en DVD zone 2 depuis mai 2007  


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